Matériaux pour une histoire politique du dribble

Comme à beaucoup d’endroits de la planète, on raconte que le football est arrivé au Brésil en 1894 par l’intermédiaire des anglais, plus précisément un anglais du nom de Charles Miller, fils d’un ingénieur écossais, chargé de développer les infrastructures ferroviaires du pays pour faciliter le transport du café vers les ports et ainsi son exportation vers l’Europe. Le football débarque donc en premier lieu au sein de la communauté britannique de Sao Paulo, jusque-là plutôt adepte du cricket ou encore des régates d’aviron.

Aux racines du dribble : le clivage racial dans le Brésil du début du 20e siècle

Comme à beaucoup d’endroits de la planète, on raconte que le football est arrivé au Brésil en 1894 par l’intermédiaire des anglais, plus précisément un anglais du nom de Charles Miller, fils d’un ingénieur écossais, chargé de développer les infrastructures ferroviaires du pays pour faciliter le transport du café vers les ports et ainsi son exportation vers l’Europe. Le football débarque donc en premier lieu au sein de la communauté britannique de Sao Paulo, jusque-là plutôt adepte du cricket ou encore des régates d’aviron.

Au cours de sa structuration le football brésilien se voit confisqué par les élites blanches. Globalement, les noirs sont exclus du jeu, tout comme les ouvriers d’un point de vue plus général. Seul le Bangu A.C fait exception. Fondé aussi par des anglais, ses joueurs sont en majorité des ouvriers de la fabrique de textile de Bangu. Alors que l’esclavage a été aboli officiellement en 1888 par l’Empire brésilien, l’idéologie raciste persiste, renforcée depuis le coup d’État de 1889 qui voit l’avènement d’une république ultra-conservatrice(1). Les noirs et les métis pratiquent les jeux de balle de leur côté, et ne participent pas au premier championnat régional de football, attraction de la bourgeoisie urbaine paulista, qui s’y rend apprêtée comme pour assister à une partie de polo. Même si, sous l’influence d’anarcho-syndicalistes ou de communistes, il existe des mentions de rencontres de football opposant des ouvriers, la population noire va être tenue à l’écart des terrains pendant plusieurs années du fait du racisme structurel de la société brésilienne. Pour s’opposer à cette réalité, il a fallu du courage et beaucoup de créativité.

C’est dans ce contexte social et la nécessité de survie des noirs au Brésil qu’Olivier Guez, dans son livre Éloge de l’esquive, replace la naissance du dribble. Le Brésil a été le pays où a été débarqué le plus grand nombre d’esclaves. Leurs descendants y sont par conséquent très nombreux. Ces derniers sont confinés dans les emplois les plus durs et sous-payés, quand ne leur sont pas préférés dans la plupart des cas les travailleurs immigrés venant d’Europe, italiens ou espagnols.

L’instauration du professionnalisme en 1933, est le point de départ de la démocratisation du football brésilien. Les joueurs issus des quartiers pauvres intégreront alors certains des meilleurs clubs. Quelques années plus tard on entendra parler du joga bonito, ce jeu brésilien alors basé sur un « langage corporel » où la souplesse du bassin et le jeu de jambes de techniciens acrobates rappellent les figures de la capoeira, art martial, arrivé au Brésil en même tant que les esclaves d’Afrique.

Un précurseur : Arthur Friedenreich

Jusque-là, les rares joueurs métis qui évoluent dans les championnats paulista (de Sao Paulo) ou carioca (de Rio), ne peuvent le faire qu’au prix de techniques les faisant paraître « plus blancs ». Ainsi, Carlos Alberto du Fluminense, club qui allait même jusqu’à interdire l’accès de ses gradins aux noirs, s’enduisait le visage de poudre de riz avant les matchs. Tandis qu’Arthur Friedenreich du C.A Paulistano puis du Sao Paulo F.C, lissait avec un grand soin ses cheveux crépus avant de pénétrer sur la pelouse. Ce métis à la peau très claire et aux yeux verts, fils d’un homme d’affaire allemand et d’une lavandière, descendante d’esclaves affranchis, fut une des toutes premières grandes stars du football brésilien. Leur sens du contournement pour pouvoir fouler des pelouses hostiles aux joueurs de couleur annonce pour Friedenreich un sens du dribble révolutionnaire qui lui permettra de scorer à plus de 1200 reprises (record non homologué(2)) dans sa carrière longue de 26 ans.

Les Cahiers du Football qui lui consacrent un article ajoutent : « La légende veut que Friedenreich ait réalisé sa première feinte de corps dans la rue, pour éviter une voiture qui roulait vite. Une fois exercée sur le terrain, cette technique lui permet souvent d’éviter les charges violentes des adversaires prêts à miser sur le physique pour le stopper. Une technique d’autant plus appréciable que toutes les fautes sur lui ne sont pas sifflées (le racisme touche aussi les arbitres).(3) »

Olivier Guez attribue aussi à Arthur Friedenreich d’avoir apporté le dribble au football : « Ainsi naît le dribble au Brésil. Ruse et technique de survie des premiers joueurs de couleur, le dribble leur évite tout contact avec les défenseurs blancs. Le joueur noir qui ondule et chaloupe ne sera pas rossé sur le terrain ni par les spectateurs, à la fin de la partie ; personne ne l’attrapera ; il dribble pour sauver sa peau. »

Par ses feintes et son sens de l’esquive, en forme d’hommage à ses ancêtres esclaves, Arthur Friedenreich ne le savait peut-être pas, mais il a posé la première pierre d’un football brésilien qui allait se libérer progressivement de la tutelle anglaise envoyant l’antique kick and rush victorien aux oubliettes. Friedenreich a ainsi tracé le sillon du futebol mulato et d’une philosophie de jeu en devenir, à laquelle l’apport des joueurs de couleur participera amplement, et ce dès 1938 avec Léonidas qui éblouit le Mondial en France.

Le C.R Vasco da Gama contre l’hégémonie blanche et la mainmise bourgeoise

Hormis le Bangu A.C, les clubs brésiliens ne veulent pas voir de joueurs noirs, ni de pauvres sur leurs terrains. En 1921, un décret dit « de blancheur » publié par le président Epitácio Pessoa leur interdit même de jouer pour l’équipe nationale(4).

Dans les années 20, le Vasco de Gama(5), alors club de la petite-bourgeoisie commerçante portugaise déclassée, va déroger à cette règle. Lors de son titre de champion de l’État de Rio en 1923, l’équipe, composée entre autre de chauffeurs ou de peintres en bâtiment, compte plusieurs joueurs de couleur. Le fait que le Vasco ait monté une équipe aussi forte, quasiment imbattable, en s’appuyant sur des joueurs issus des bas quartiers, va susciter une réaction des autres clubs de Rio acquis aux idées racialistes contenues dans le décret « de blancheur ». Ainsi quatre de ces clubs puissants, Fluminense, Flamengo, America et Botafogo veulent imposer aux équipes participant au championnat de ne pas aligner de joueurs travaillant comme journaliers ou encore des joueurs qui seraient analphabètes. Une discrimination sociale émanant de la classe dominante, qui comporte une portée raciste évidente. Toujours est-il que ce nouveau point de règlement concerne douze joueurs portant les couleurs du champion Vasco, des noirs ou des blancs des familles pauvres.

La réponse du président José Augusto Prestes ne se fait pas attendre et passera à la postérité comme la « Resposta Historica » dont l’originale est aujourd’hui conservée sous verre dans les sous-sol du stade San Januario. Avec aplomb, il leur écrit : « Ils sont à l’aube de leur carrière et l’acte public qui pourrait les souiller ne sera jamais pratiqué avec le concours de ceux qui dirigent la maison qui les a accueillis, ni avec la bannière qu’ils ont couverte de gloire avec tant de courage. » Le Club de Regatas Vasco da Gama remportera son bras de fer, puisque réintégré il remportera pour la deuxième fois d’affilée le championnat carioca en 1924.

L’expérience du Vasco facilitera la démocratisation du football durant les années 30. Ce qui deviendra le futebol arte doit beaucoup à l’apport politique de ce club. L’ère professionnelle verra éclore de nombreux joueurs de couleur qui resteront au pays et façonneront cette identité de jeu dont la seleçao devient l’ambassadrice internationale qui fera connaître au monde Pelé, Garrincha, Zico et Socrates.

L’ère révolue du futebol arte

Dès son émancipation le football brésilien s’est affirmé comme une antithèse des systèmes européens, en premier lieu du kick and rush anglais, puis des autres systèmes, qu’ils soient offensifs comme le WM ou défensifs comme le verrou de Karl Rappan et le catenaccio italien. Ces systèmes sont considérés comme trop scientifiques par les brésiliens qui assument un football intuitif et dansant, reflet d’une société qui, sous le régime autoritaire et populiste de Gétulio Vargas, se sert maintenant pleinement de sa diversité et de son métissage comme d’une force.

L’ère professionnelle aura surtout pour effet de garder les meilleurs joueurs brésiliens au pays. Ce protectionnisme permet de fabriquer le ciment du futebol arte avec lequel ils gagneront leurs deux premières Coupes du Monde en 1958 et 1962, puis remettront le couvert en 1970 sous l’égide de Mario Zagallo (joueur en 58), clôturant ce cycle de domination incontestable sur le football mondial(6). Le terme joga bonito naît en 1958 lors du Mondial suédois et les générations de joueurs brésiliens y resteront longtemps fidèles, formés dès leur plus jeune âge à cette philosophie. En 1970, avec ses trois titres mondiaux, le Brésil est alors au sommet du monde. Une hégémonie en forme de revanche sur cette Europe anciennement colonialiste et esclavagiste.

Ce cycle marqué par le règne du « Roi Pelé » voit dans le jeu brésilien un modèle de créativité collective porté par des individualités magiques. Au musée des souvenirs, nos anciens sont toujours aujourd’hui délicieusement hantés par les dribbles chaloupés de Garrincha, l’inventivité technique de Rivelino, le sens du but de Jairzinho et les feintes de Pelé.

Le fait est que le joga bonito n’a pas survécu aux exigences de rentabilité du football moderne. Par ses mouvements collectifs lancés vers l’avant, cette philosophie comporte une prise de risque défensive trop grande pour les enjeux économiques d’aujourd’hui. Même le Brésil dut tôt ou tard se conformer à l’approche plus scientifique du football occidental, et faire sienne cette horrible maxime : « Seule la victoire est belle ».

« Tu ne peux pas toujours marquer des buts, mais tu peux toujours créer du jeu. Les passes, les redoublements de passes, le mouvement, permettent au but d’exister. Un but ne tombe pas du ciel tout seul, et ça, on a tendance à l’oublier. Quand tu entends les joueurs d’aujourd’hui, ils ne parlent pas d’attaquer, mais de mettre des buts. Cela me rend triste. Ils mettent la charrue avant les bœufs. Nous on n’était pas des attaquants, on était des joueurs à vocation offensive. C’est différent. On recherche trop l’efficacité aujourd’hui et c’est dommage. » déplorera par ailleurs Rivelino à propos du Brésil coaché par Dunga en 2014.

O malandro : « dribbleur social » et figure individualiste

Olivier Guez, en clin d’oeil au chanteur et écrivain Chico Buarque, fait le parallèle entre le dribbleur brésilien et la figure du malandro. Il écrit : « Figure classique des cultures minoritaires et opprimées, mi-canaille, mi dandy, sans dieu ni maître, le malandro ne compte que sur sa roublardise pour gravir les échelons qui lui sont prohibés. » Et l’artiste brésilien, qui lui consacra un opéra, A opera do malandro, d’ajouter : « Le malandro danse et marche, simule et dissimule, à la frontière du bien et du mal, de la légalité et de l’illégalité. Bluffeur, provocateur, c’est un dribbleur social. » On peut y voir le contraire du cangaceiro. Cette figure du banditisme social du nordeste brésilien qui s’implique dans les causes collectives au profit des paysans pauvres martyrisés par les grands propriétaires terriens et qui conjugue son sens de l’esquive à un fonctionnement en bande. Jouissant en plus du soutien des populations défavorisées qui lui permettent d’échapper à la répression du pouvoir(7).

Le joueur qui incarna le mieux sur un terrain ce fameux malandro reste Garrincha aka le « Roi de l’entourloupe ». Mais il est peut-être aussi l’un des derniers à parfaitement coller à cette étiquette. Car le profil politique du dribbleur brésilien va, avec le « miracle brésilien », progressivement se déplacer vers l’individualisme libéral.

Le fait est que la « fabrication » du dribbleur s’est en quelques sortes industrialisée. Et le dribble s’est, avec l’appui du futsal, (développé au Brésil dans les années 70) considérablement perfectionné grâce au jeu confiné dans un espace réduit. Se sortir par un coup de génie d’une boîte d’un mètre carré devient de plus en plus ce qu’on attend du dribbleur qui doit faire face à l’accélération du pressing et à la rapidité des replis défensifs. Le football moderne ne tolère aucun espace sur un terrain. L’amusement contenu dans les parties endiablées des plages ou des rues s’est aussi peu à peu étouffé dans cette industrialisation et cette rationalisation de l’occupation du terrain.

Des compilations entières de gestes techniques de haut vol, insensés et improbables, constituent les nouveaux C.V des joueurs qui tâchent de monnayer au mieux leurs services. Les plans de carrière individuels orientent le jeu vers l’exploit personnel à même de décanter une situation. A contrario, l’élaboration collective n’est plus qu’une option ponctuelle et facultative.

Ajoutée à ça, la libéralisation du marché des transferts provoque l’explosion de la valeur du « joueur brésilien » qui, fort de sa réputation d’improvisateur fantasque, est devenu un produit qui s’exporte dans tous les championnats de la planète, des ligues européennes les plus prestigieuses aux plus exotiques. Devenu un passeport pour des eldorados inégaux, le dribble va se conformer à cette tendance et aux exigences du football moderne. Cité par Olivier Guez, Roberto da Matta, anthropologue brésilien le dit : « Maintenant, pour gagner à la loterie, devenir célèbre, l’individu ambitieux, comme le footballeur, doit être un excellent dribbleur. » Mais il y a toujours plus de perdants que de gagnants dans une loterie.

Le dribble utile : Telê Santana et le dernier Brésil qui jouait à onze

La dernière expression du beau jeu brésilien fut certainement incarnée par les équipes de Telê Santana aux Mondiaux de 1982 et 1986. On en reprend volontiers en guise de dessert. Quand le technicien reprend en main la seleçao, elle sort d’une parenthèse insipide où elle voulut, à partir de 1974, singer les nations occidentales. Telê Santana est un adepte du jeu, qui dans sa conception, ne peut être que « beau ». Dans ces années 80, voilà un doux rêveur qui rafraîchira le football, se rappelant au souvenir de ces prédécesseurs brésiliens mais aussi hongrois ou hollandais.

Son équipe pratique un football collectif où le recours au dribble ne se produit qu’en cas de nécessité. Le « dribble utile » voilà un élément qui pourrait caractériser ce Brésil qui ne s’exprime qu’en mouvement autour du porteur du ballon, et en appels dans les intervalles. Les joueurs de Telê Santana cherchent en réalité très peu à éliminer leurs vis-à-vis par un dribble quand ils ont un coéquipier démarqué.

Le but de Careca contre la France au Mondial 86, qui sera le dernier sous la direction de Telê, conclut une action collective de toute beauté menée à une ou deux touches de balle jusqu’au décalage parfait du buteur, et illustre parfaitement cette philosophie. Une balle au sol littéralement insaisissable pour l’adversaire. Symbole d’un football progressiste qui fait la part belle au mouvement collectif et au redoublement de passes pour se rendre devant les buts adverses.

Ces deux Coupes du Monde sous la direction de Telê Santana reflètent aussi sur le terrain l’élan démocratique qui traverse le pays sous le joug d’une dictature militaire depuis 1964. Alors qu’en 1982, ont lieu les premières élections libres annonçant la chute de la dictature en 1985(8), la seleçao produit un football enthousiaste et insouciant, irrémédiablement porté vers l’avant. Ce qui lui vaudra d’être froidement contrée par une Italie réaliste, au second tour de ce Mundial espagnol resté dans les annales comme la victoire de l’efficacité scientifique sur le jeu offensif et sans calcul. En 1986, au lendemain du retour de la démocratie, rebelote. Toujours emmenée par les cadres Socrates, Zico et Falcao avec quatre ans de plus, l’équipe de Telê Santana sera sortie lors de la loterie des penaltys en quart de finale par une belle équipe de France. Les brésiliens et leur jeu élégant n’en n’ont pas moins régalé une nouvelle fois les supporters et spectateurs devant leur petit écran, tournant sans vraiment prévenir la page d’un jeu qu’on appelait futebol.

Cette seleçao fut bien l’une des plus belles équipes au monde. Et pourtant, elle n’a rien gagné. Qui a dit que l’Histoire ne retenait que les vainqueurs ?

Vous pouvez voir l’article original ici.

Notes :

(1) En 1889, poussée par la noblesse qui se sent lésée par cette décision, l’armée dirigée par le maréchal Deodoro da Fonseca, mène un coup d’État qui débouche la mise en place de la première République, une république oligarchique et très conservatrice, appelée alors les États-Unis du Brésil.

(2) Certains valident la statistique de 557 buts en 562 matchs.

(3) « Arthur Friedenreich, o tigre do Brasil », Les Cahiers du Football, 11 mars 2009.

(4) Ce décret fait écho à la condition posée par l’Argentine, pays hôte de la Copa America de 1921, qui n’autorise que des joueurs blancs à y participer.

(5) Section football d’un club de régates, le Vasco se range dès son origine aux valeurs démocratiques promouvant une société brésilienne riche de ses diverses couleurs et cultures. Les couleurs du club (noir, blanc et rouge) attesteraient d’ailleurs de cette volonté progressiste de composer avec les identités des noirs descendants des esclaves, des blancs de l’immigration européenne ainsi que des amérindiens, habitants historiques des terres brésiliennes.

(6) La Coupe du Monde 1966 a lieu en Angleterre et reste encore dans les annales comme celle d’un arbitrage partial, pour ne pas dire « maison ».

(7) Jusqu’à leur éradication au début des années 40 par les forces armées du régime autoritaire de Gétulio Vargas. Voir à ce propos Les Bandits de Eric Hobsbawn (éditions Zones).

(8) La Démocratie Corinthiane, est un mouvement démocratique construit autour du club des Corinthians de Sao Paulo en 1981. Outre la lutte contre la dictature le mouvement repose sur une gouvernance autogestionnaire du club et politique de répartition égalitaire des recettes de billeteries entre tous les salariés du club des joueurs au chauffeur du bus.

Sources :
Eloge de l’esquive, Olivier Guez (Grasset)
Futebol Nation, David Goldblatt (Penguin)
Futebol, the brazilian way of life, Alex Bellos (Bloomsbury)

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