Le 17 janvier dernier, le Premier Ministre Edouard Philippe annonçait l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Le premier ministre avait alors appelé les « squatteurs » dans la « zone de non-droit » de la ZAD à quitter les lieux, et leur avait donné « jusqu’au printemps » pour partir « d’eux-mêmes ». Devant la persistance de ces habitants à rester, il a alors annoncé leur expulsion à compter du 1er avril. Mais des avocats ont tenu à lui rappeler que cette expulsion n’est pas possible sans décision de justice et ce en lui adressant un courrier officiel que nous reproduisons ici.
