Sommaire
Episode 1
Départ le 19 février. Le camion a été chargé la veille à la librairie l’Insoumise qui avait centralisé la collecte. Merci à tous : le camion est plein comme un oeuf. A peine la place pour nos affaires personnelles et le matériel et les outils qu’on a prévu pour la Zad de Kastelli.
On est paré en nourriture, grâce à de la récupe et de l’autoréduction efficace, mais tout est dispersé dans de multiples sacs qu’on doit déballer intégralement à chaque arrêt pour trouver tel ou tel truc.
Nous nous relayons au volant mais avons prévu assez de temps (3 jours) avant le rendez-vous à Martigues avec le convoi afin de ne pas rouler de nuit et de parer aux imprévus. On évite soigneusement les péages et on compare les campements de gilets jaunes, la palme revenant à une tour eiffel en bois de palettes. L’idée de compter les ronds-points est vite abandonnée.
Pour payer l’essence, on pioche dans la caisse de soutien : merci les amis ! A ce moment-là, elle paraît sans fond.
Bivouacs sous la pleine lune, B. recroquevillé à l’avant, A. et S. coincés dans la mezzanine.
Au final, dès le mercredi soir, nous avons atteint la Méditerrannée pour un bivouac 3 étoiles en Camargue, avec flamands roses criards et chevaux blancs dans la brume.
Martigues le 22 février. Nous sommes arrivés les premiers au rendez-vous secret à Martigues, où tous les membres du convoi se retrouvent et où nous allons trier et répartir les chargements. Nous faisons connaissance avec nos 63 collègues au fur et à mesure de leur arrivée, et constatons vite que nous sommes les clochards de la bande. Ce qui a son avantage : on nous offrira (solidarité oblige) les surplus des repas partagés et nous repartirons le lendemain avec encore plus de sacs de fromages.
La salle des fêtes qui nous héberge est vite submergée par une marée de cartons et d’objets divers.
- Ambiance foire à tout
- Fournitures scolaires
Premières « AG ». Le principe est simple : Y. a déjà tout prévu dans les moindres détails et nous explique comment ça va se passer. On pose des questions si on a bien compris. Ce fonctionnement « horizontal » très particulier a au moins l’avantage d’être très reposant.
On fait partie des « premier jour » qui déchargeront le soir de l’arrivée à Athènes, afin de libérer le fourgon pour pouvoir y dormir ensuite plus confortablement.
Allons-nous pouvoir poursuivre le voyage ?
Vous le saurez à l’épisode 2 et si vous nous soutenez !
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