Contrairement au contrôle d’identité, à la vérif d’identité, la garde à vue, au procès,… je n’ai trouvé aucune information papier ou internet m’informant sur ce qu’étaient concrètement les TIG (condamnation à des heures de Travail d’Intérêt Général), si je les accepte ou pas, à quoi m’attendre lors de mon rendez-vous SPIP [1] pour en décider. En cherchant les mots-clefs « TIG » sur les principaux mutu [2], on ne trouve que les compte-rendus de procès publiés, sans savoir comment se déroule la suite – et quelques articles sur la dénonciation du processus judiciaire et carcéral, évoquant brièvement les TIG entre autres condamnations pénales. Les informations, peu précises et parfois erronées, passaient surtout en informel. De ce fait, j’ai ressenti le besoin de communiquer mon témoignage sur les TIG, du choix de les accepter à mon procès, au rendez-vous SPIP pour les définir (dates, mission) jusqu’à leur réalisation.
J’espère que ce témoignage pourra donner des billes pour l’acceptation ou le refus des TIG au tribunal, au-delà du fait d’accepter de travailler gratuitement « pour payer sa dette à la société » comme condamnation. Du coup, d’autres témoignages et analyses sur les TIG sont carrément les bienvenues pour compléter et/ou critiquer ce texte.
Au-delà du retour d’expérience individuelle, ce texte lance aussi un appel à réflexion collective sur les TIG pouvant mener à une organisation concrète, en faveur des copaines condamnées ayant accepté les TIG.
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