Épisode 11 : Déchets éternels
1. Les dimensions planétaires du risque nucléaire
Société nucléaire, Roger Belbéoch, Encyclopédie philosophique
universelle, PUF, 1990.
2. Extrait de Ceux de La Hague
Archive INA,1971.
3. La Côge et la bête
4. Extrait du film Condamnés à réussir
François Jaquemain, 1976.
6. Le retraitement ou l’art de recycler les bûches
Déchets, le cauchemar du nucléaire, Laure Noualhat, Seuil, 2009.
8. André, 25 ans, « femme de ménage atomique intérimaire »
La Hague, une usine nucléaire qui vieillit mal, Jean Darriulat, Le
Monde, 1979.
10. « Au sud-ouest de la Finlande… »
Les Sanctuaires de l’abîme, Chronique du désastre à Fukushima,
Nadine Ribault et Thierry Ribault, l’Encyclopédie des nuisances,
Paris, 2012.
12. Extrait du film Condamnés à réussir
François Jaquemain, 1976
14. « L’énergie nucléaire comporte une surcharge de présent »
Nous, peuple de Fukushima, Agitation nécessaire pour vivre dans
l’après-11 mars, L’Archipel des séismes, sous la direction de Corinne
Quentin et Cécile Sakai, Picquier poche, 2011.
Le projet de Nucléaire, la fabrique de l’oubli est né après la lecture de Oublier Fukushima, d’Arkadi Filine, et de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse, de Svetlana Alexievitch.
À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après « quelque chose » se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima. Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi.
Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions.Est donc née l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement. Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique. Au bout de deux ans de travail, nous présentons Nucléaire, la fabrique de l’oubli. Deux ans pour lire, écrire, discuter, enregistrer, monter ce document. Nous ne faisons partie d’aucune organisation, nous ne sommes pas spécialistes du nucléaire et nous ne sommes pas non plus spécialistes des techniques sonores. Nous avons appris en faisant à plusieurs.
Nucléaire, la fabrique de l’oubli est un assemblage d’extraits d’analyses, de témoignages, de textes littéraires, d’archives sonores. En une quinzaine d’épisodes de quarante minutes, nous avons essayé de dérouler un fil, d’apercevoir cette société nucléaire qui par son omniprésence se fait oublier.
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