Il y a 50 ans, le 22 mars fut l’une des dates charnières de ce qui fera mai 68. Cette année, il ne s’agit pas de commémorer cet événement. On ne commémore que les choses mortes. « Mai » vibre encore dans nos luttes. Cette année nous nous attacherons à faire résonner ses gestes, prolonger ses pratiques et emrpunter les possibles qu’il avait joyeusement ouverts.
Le 22 mars 2018, un appel national à la grève de la fonction publique a été initié par différents groupes syndicaux. Les cheminots laissent entendre que ce ne sera que le début d’une lutte prolongée, si le gouvernement ne cède pas d’ici là. Les lycéens et étudiants, en lutte depuis quelques semaines, seront de la partie. C’est sur une multitude de fronts, portés simultanément à l’offensive, qu’un rapport de force contre le macronisme pourra s’engager.
Les coupes budgétaires dans la fonction publique, le remaniement du statut des cheminots, la sélection à l’université, la réforme du bac, le retour du service militaire, la chasse aux réfugiés... Pour toutes ces raisons, nous serons dans la rue le 22 mars. Et pas que.
10h30 Cour Clemenceau
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