Agression fasciste à Montpellier, réactions partout
Dans la nuit du 22 au 23 mars, un groupuscule fascistes, armés de bâtons et de tasers, pénétre dans l’amphi occupé de la fac de Droit de Montpellier, avec l’aide et la complicité du doyen, Philippe Pétel. Ils agressent violemment plusieurs étudiants, certain.e.s seront hospitalisés, avant de se réfugier dans la fac. Parmi les attaquants, les étudiant.e.s reconnaissent certains de leurs profs, chargés de TD et d’autres étudiants. La responsabilité de Pétel dans cette attaque est établie. La présence de membres de groupuscules néo-nazis pourraient également être confirmée. L’attaque s’inscrit dans une recrudescence des actions violentes de l’extrême-droite, comme au Lycée autogéré de Paris, et en particulier la montée en puissance du GUD (Groupe Union Défense, un groupuscule ultra-violent et antisémite).
Si le doyen a démissionné sous la pression, il demeure en poste, ainsi que les profs reconnus. C’est toute la structure de la fac de Montpellier, où le GUD a pendant plusieurs années eu un local officiel, qui serait remise en question s’il était question de faire le ménage. C’est d’autres facs de droit, creusets de l’extrême-droite universitaire (avec des profs qui ne cachent pas leurs sympathie nazie), à Assas ou Lyon 3, qui seraient remises en cause.
Des rassemblements et manifs solidaires avec les étudiant.e.s de l’amphi occupé ont eu lieu dans toute la France : Tours, Paris, Toulouse, Saint-Etienne, à Lille, où un amphi a été occupé en fac de droit, ou encore Lyon où un Gala de la fac de Droit auquel Pétel était invité a été envahi...
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