Les défilés du Ku Klux Klan et autres groupes d’extrême droite n’ont cessé de se multiplier aux Etats-Unis depuis plusieurs années et ont connu un regain après l’élection de Donald Trump qui leur a plusieurs fois montré son soutien.
Il y a un an, le 12 août 2017 à Charlottesville, plusieurs centaines de militants du KKK avaient manifesté armés de fusils de guerre. Une contre-manifestation antifasciste avait alors lieu au même moment. C’est dans cette manifestation qu’une voiture conduite par un homme du KKK a écrasé une militante antifasciste.
Depuis, le mouvement antifasciste a pris de l’ampleur et la criminalisation du mouvement n’a cessé d’être une des priorités du gouvernement américain. Le dernier exemple en date est la proposition de loi par Dan Donovan, élu républicain prévoyant un arsenal juridique contre quiconque « blesse, opprime, menace ou intimide » portant un masque ou en étant déguisé ; technique répandue dans les « black bloc » américains et groupes de la gauche radicale.
La proposition prévoit aussi des peines d’emprisonnement pour les dégradations commises en manifestation. Cette loi pourrait venir compléter un arsenal déjà fourni en matière de répression aux Etats-Unis.
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