Le collectif STOP EPR NI A PENLY NI AILLEURS, en soutien aux opposantEs du projet CIGÉO à BURE, vous invite à participer au premier BAL DES MALFAITEURS de Rouen le samedi 10 novembre à partir de 17h.
Suite à l’acharnement politico-judiciaire exercé sur des opposants et opposantes à la poubelle nucléaire de Bure, nous répondons un appel à actions décentralisées nationales pour le samedi 10 novembre, initié par l’association des malfaiteurs. Ce regroupement d’associations luttant contre l’enfouissement des déchets radioactifs en Champagne et plus largement contre le nucléaire civil et militaire, dénonce la criminalisation de leurs combats, la répression délirante qui s’est installée à Bure et les contrôles judiciaires de plus en plus fréquents !
Ce samedi 10 novembre, nous voulons en faire un temps fort, partout en France et ailleurs, pour se ressaisir d’une longue séquence répressive qui dure depuis plusieurs mois à Bure et qui se cristallisera quelques jours après : le 13 novembre, avec le délibéré de l’ubuesque et scandaleux procès du 16 octobre qui sera rendu par le Tribunal de Bar-le-Duc ; et surtout, le 14 novembre, avec une audience décisive à la Cour de Cassation pour exiger la levée des contrôles judiciaires de 5 personnes mises en examen pour « l’association de malfaiteurs » à Bure.
Alors, pour le 10 novembre, l’idée est simple : brisons le cercle vicieux de l’isolement imposé par la répression pour reformer celui de nos solidarités aimantes et joyeuses !
Donnons-nous rendez-vous devant les tribunaux et les places de nos villes, les bras emplis de vin chaud, infusions brûlantes, chocolat et autres victuailles.
Déployons des banderoles affirmant que si association de malfaiteurs il y a, alors « nous sommes tou.tes des malfaiteurs ! ».
Exigeons, d’une manière ou d’une autre, la levée des contrôles judiciaires scandaleux qui – à Bure comme ailleurs – nous empêchent de parler à nos ami-e-s, les prendre dans nos bras, vivre dans les lieux que l’on aime.
Apportons, bien sûr, de quoi partager les infos sur ce qui se passe à Bure et partout ailleurs, car le laboratoire d’expérimentations répressives qui s’y installe concerne toutes les tentatives actuelles et futures de s’opposer à l’avancée vers le gouffre.
Avec de la musique, des banderoles et des chants, c’est toujours mieux : appel à l’inventivité de tou-te-s les malfaiteur-euse-s qui ont envie de prendre part à la danse ! Nous luttons en réseaux, ils traquent nos cercles pas si concentriques, alors rythmons la cadence. Arpentons les rues, lançons une année de farandoles de bals et de rassemblements !
Et pour ne pas passer la soirée dans le froid, à contempler les portes closes des tribunaux, lorsque nous aurons remballé thermos et infokiosques, continuons la nuit ! Que nous soyons plutôt techno ou plutôt fest-noz, sound-system ou crincrin, accueillons la fête dans nos squats, lieux de réunions, cafés associatifs, ou même dans nos salons.
Note de la rédactrice : cette criminalisation s’étend aussi aux luttes sociales et syndicales !
Rendez-vous place du Maréchal-Foch, devant le palais de justice de Rouen à partir de 17h.
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