« On est toujours là »

Dans « l’assignation à résidence », qui contient les corps plus que les esprits, les énoncés ont continué à circuler par des post sur les réseaux sociaux des Gilets Jaunes, sur un mode adapté à la séquence de la crise du coronavirus mais qui ne rompait pas, dans le fond comme dans la forme, avec ce que portaient, textes et illustrations, leurs pancartes dans les manifestations, ainsi que le dos de leurs gilets.

Et à l’approche du « déconfinement », on commence à entendre les premiers appels de Gilets jaunes à sortir, cet été ... « Tous dehors, mais protégés, ... masques, distance ».

Sous la surface de l’obéissance (sérieuse) au « confinement », le contraire d’une soumission

Le « confinement » a été une exorbitante épreuve collective, et une suspension inouïe des libertés publiques fondamentales, comme la liberté d’aller et de venir, la liberté de se réunir et la liberté de manifester.
Ce fut une méthode de gouvernement contre l’épidémie : une méthode pour maîtriser l’emballement de la contagion épidémique, fondée sur le seul principe de non-saturation des services hospitaliers de réanimation, et donc une méthode par défaut si on la compare aux méthodes, pratiquées dans d’autres pays (en Asie, dans des pays voisins de la Chine ; comme en Europe, l’Allemagne ; et aux marges de l’Europe, l’Islande aussi), qui ont combiné la protection des personnes dans l’espace public (« gestes barrières » et masques) avec le test massif des personnes et l’isolement provisoire des personnes contaminées incluant le soin donné à ces personnes malades avant qu’elles n’atteignent la situation extrême de la détresse respiratoire.
Fondée sur une loi d’exception dite d’urgence sanitaire, cette méthode d’un confinement des citoyens mis, sous contrôle de la police (« Restez chez vous ! » [1]), au régime de la sortie journalière au maximum d’une heure et dans la limite d’un kilomètre de chez soi, a eu pour bénéfice politique majeur pour l’Etat de supprimer toute expression physique et collective des manifestations de rejet de sa politique, qu’il s’agisse de la mobilisation, complètement nouvelle, des Gilets jaunes, ou de celle des mois de décembre, janvier et février contre la réforme des systèmes de retraite, qui fut elle-même fortement marquée par l’empreinte, dans le pays, de plus d’un an d’affirmation publique des Gilets jaunes.
Les Gilets jaunes ont donc tenu leur Acte 70 (leur dernière sortie à ce jour) le samedi 14 mars, juste avant l’annonce de la fermeture par le 1er ministre des bars, restaurants, discothèques et cinémas : pour ceux de Lille, ce fut une sortie improvisée au rond-point du MIN (le rond-point où ils firent leurs débuts le 17 novembre 2018), leur manifestation de ce samedi étant interdite, alors que l’élection municipale du lendemain était maintenue.
La décision d’interdiction de l’une (manifestation des Gilets jaunes) et d’autorisation des autres (élections pour choisir des représentants de partis dans une institution de gouvernement, fût- ce locale), est lourde de signification sur le rapport de l’Etat à la santé des gens, quand il s’agit d’assurer sa perpétuation comme organe de pouvoir.
La manière dont les Gilets jaunes de la métropole de Lille traversent la période de crise du coronavirus et sa gestion gouvernementale contribue à montrer qu’il y a, derrière l’obéissance au « confinement », le contraire d’une soumission. A montrer qu’il y a autre chose qu’une victoire totale de « l’état d’exception », comme la voient certains théoriciens (par exemple le philosophe italien Giorgio Agamben), qui s’intéressent plus à la figure de l’Etat, de son pouvoir, de son « pouvoir d’exception », qu’aux modes propres de résistance et d’organisation que développent les gens, à leur capacité propre.
C’est manifeste dans la multiplicité des actions de solidarité qui se sont développées entre les gens eux-mêmes : dès le début du « confinement », cuisine de repas gratuits (préparés par des restaurateurs comme des non-restaurateurs et portés aux soignants des hôpitaux, mais aussi cuisinés par des gens et délivrés par de jeunes cyclistes aux SDF dans la rue), distribution de nourriture aux étudiants (dont des étudiants en demande de droit d’asile) en situation de précarité dans les 9 mètres carrés de résidences universitaires vétustes, masques artisanaux confectionnés pour être donnés aux hôpitaux comme aux gens eux-mêmes ... actions bénévoles où se sont mêlés les statuts sociaux et les générations.
Le gouvernement aimerait croire que c’est une solidarité des gens avec l’Etat, alors qu’il s’agit d’une solidarité entre les gens eux-mêmes, une solidarité des gens avec les gens, soignants comme non-soignants.
C’est manifeste aussi dans ces énoncés que les Gilets jaunes ont continué à faire circuler, au fil du confinement, sur leurs réseaux sociaux, auxquels on peut porter la même qualité d’attention que celle portée à ce qu’ils écrivaient sur leurs gilets ou sur leurs pancartes quand ils manifestaient dans la rue, du 17 novembre 2018 au 14 mars 2020.
Les notes qui suivent visent à réinscrire dans la chronologie du « confinement », de la mi-mars à début mai, ce « travail interne » par lequel les Gilets jaunes n’ont pas abdiqué devant « l’assignation à résidence ».
Elles puisent leur origine dans une observation d’une partie de ces « libelles », auxquels j’ai eu accès dans le cadre d’une correspondance quotidienne tenue, depuis le début du « confinement », avec une dame Gilet jaune de l’agglomération lilloise, « historique des ronds- points du 17 novembre » et toujours engagée, dix-huit mois plus tard, dans cette mobilisation. Toutes les citations entre guillemets proviennent de ces post.

Mi-mars, au début du « confinement »

Les Gilets jaunes prennent l’épidémie et la maladie au sérieux dès le début, et sont très rigoureux dans l’application des décisions gouvernementales de « confinement ». Certain(e)s tombent malades du Covid-19, et y résistent. Plusieurs figures connues et respectées des Gilets Jaunes de l’agglomération lilloise sont dans ce cas.
L’un d’eux, des Gilets Jaunes de Tourcoing, publicise sa contamination, au tout début du « confinement », sur le mode de la mise en garde de tous en postant sur son groupe Facebook le message suivant : « Je voudrais vous donner quelques informations au sujet du virus, si vous avez de gros problèmes respiratoires, sueurs froides et frissons, ainsi que 39°5, (...) surtout ne pas prendre ce truc à la rigolade. Faites tous très attention. »
A quoi un autre Gilet Jaune lui répond, s’inscrivant d’emblée, en cette mi-mars, ce qui n’est alors pas encore le cas de tout le monde, dans l’idée d’une crise longue : « Je reste au maximum chez moi, et au niveau des GJ je veux d’ailleurs que tous pensent comme cela. Tous en bloc contre ce (... de) virus ! Je reviendrai en septembre ».

Fin mars

Forts de la conscience que, très tôt, ils ont puissamment alerté sur l’abandon dans lequel l’Etat plaçait les gens sur les plans essentiels à la dignité de la vie de chacun (et surtout l’abandon des plus fragiles), les Gilets jaunes publient et échangent des messages dont la tonalité générale est : « On est toujours là ».
Cette affirmation est portée, par elles et eux, de manière d’autant plus assurée et sensible qu’elles et qu’ils (surtout elles) sont souvent ancrés dans une pratique professionnelle appartenant au monde des services de soins (hôpital, Ehpad, services de soins à domicile, services sociaux et médico-sociaux) ou qu’elles et qu’ils ont, quand ce n’est pas leur métier, une proximité familiale très forte avec ce monde, du fait qu’y sont engagés, dans le travail, leurs propres enfants.
Avec la prescription « Commençons à l’écrire sur les balcons ! » une photo de pancarte de manifestation circule qui dit : « Nous ne reviendrons pas à la normalité, car la normalité, c’était le problème ». Ou encore : « Le banquet installé depuis une quarantaine d’années va bientôt se terminer ». Une autre, sur fond de manifestation de Gilets jaunes, prévient : « Macron, prépare-toi, la jaunisse va revenir. On est toujours là ! ».
En même temps qu’apparaissent les hashtag « #onnoublierapas » et « #ilssavaient », s’installe cette idée que « le temps de rendre des comptes viendra ». Une image, relayée par le groupe « La France d’en bas. Gilets jaunes de Tourcoing », indique sur fond d’image de guillotine dressée sur une place de Paris pendant la Révolution française : « Après le confinement, place à la Justice ! ».
Nourris de l’idée qu’il n’y aura « ni oubli ni pardon » de l’action du gouvernement antérieure à la pandémie, et passant au crible sa gestion présente de la crise, les énoncés qui circulent en cette fin mars, tous marqués par le refus du mensonge, portent essentiellement sur :

  • la faute du gouvernement, présentée comme symptôme de sa légèreté et de son retard face au risque épidémique en France, quand, tout occupé en janvier et février à imposer sa réforme des retraites, il « décide, le 29 février, lendemain de la publication du rapport crucial de l’OMS sur la situation en Chine, de détourner un conseil des ministres exceptionnel dédié au Covid- 19 pour annoncer l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution afin d’adopter sans vote la réforme des retraites » (publication d’un Gilet jaune de Tourcoing),
  • la politique gouvernementale de réduction des sites et du nombre de lits à l’hôpital par les gouvernements Sarkozy (« La loi Bachelot a fait de l’hôpital une entreprise »), Hollande (« il a fermé 95 sites de santé et supprimé 17500 lits ») et Macron (« en 3 ans, il a supprimé 4172 lits des services de santé publique ») ; la répression, y compris par gaz lacrymogènes, du mouvement des personnels soignants dans ses manifestations depuis février 2019 ; et l’hypocrisie de Macron, de ses ministres et de ses parlementaires à les remercier dans ses discours d’aujourd’hui,
  • l’absence des masques, des gels hydroalcooliques et des tests, qui est mise en comparaison des dépenses budgétaires destinées à équiper la police en lanceurs de LBD, grenades offensives et gaz lacrymogènes : circule notamment un dessin satirique de CRS suréquipé à côté d’une infirmière nue, portant des sacs poubelle aux pieds en guise de surchaussures, avec la mention « Budget : le gouvernement a choisi »,
  • l’idée « insupportable et choquante, en France, en 2020, présentée le soir avec naturel aux infos » du journal télévisé, que les médecins hospitaliers vont devoir « choisir de sauver tel ou tel patient dans les services de réanimation », et la non-comptabilisation, par le directeur général de la santé, chaque jour, des décès dans les établissements pour personnes âgées dépendantes,
  • la conformité de la liste des métiers réquisitionnés ou d’astreinte dans la lutte contre le Covid 19 (« infirmières, cheminots, postiers, électriciens et gaziers, pompiers, militaires, policiers ... le service public ») avec ceux qui dispos(ai)ent avant la réforme du système des retraites d’un régime spécial,
  • le passage de la durée hebdomadaire du travail possiblement à 60 heures par semaine, « l’épidémie servant à détruire encore plus le Code du travail », et l’injonction contradictoire « Restez chez vous mais allez travailler plus longtemps ! » ; et l’envoi sur le chantier ou à l’usine de travailleurs sans protection, et dans des activités de production qui ne sont pas essentielles.
  • apparait aussi le thème de la répression, par menaces et mises à pied, de qui dénonce, sur les lieux de travail, les conditions de ce travail, notamment soignant. Par exemple ce post, avec photo d’infirmière masquée, croix rouge sur la masque signifiant l’interdiction de parole : « La soignante qui a filmé les blouses en lambeaux dans l’hôpital est convoquée par sa direction demain. Honteux. La vérité dérange ».

Avril

De nombreux post, en avril, caricaturent Macron en Pinocchio (« Menteur ! »), et pointent le mensonge sur les masques (Pinocchio disant : « Les masques ne servent à rien » ou Pinocchio étant interpellé par : « Menteur !!!! Ils sont où les masques ? »), sur les tests (Pinocchio disant : « Cela ne sert à rien de tester tout le monde, cela n’aurait aucun sens »), sur l’état du système hospitalier (Pinocchio disant : « Les hôpitaux français ont réussi à soigner tous ceux qui s’y présentaient »), et sur les conditions de la réouverture des écoles (Pinocchio étant interpellé par : « Où est le volontariat sur le retour des enfants à l’école quand les parents sont obligés de retourner travailler ? »).
D’autres ironisent sur le possible changement d’objet des amendes : « Castaner va bientôt nous inventer une amende pour non-port de masque vu que cela va devenir obligatoire ! ».
Des Gilets jaunes s’engagent dans la solidarité directe qui s’organise entre les gens eux-mêmes, et entre soignants et non soignants, face à la défaillance de l’Etat. Ils se reconnaissent d’autant plus dans cette solidarité, constitutive de l’esprit même des Gilets jaunes, qu’ils l’ont pratiquée d’emblée dans la première séquence de leur existence, celle des ronds-points, puis poursuivie dans les séquences suivantes (voir, par exemple, leur organisation de maraudes en direction des SDF) [2]
Ils commencent à fabriquer artisanalement des masques, à en envoyer à qui en manque, et ils l’expriment avec l’insolence qui convient : « Bon, on va fabriquer nos masques. Je voudrais savoir s’il faut aussi se mettre à bosser sur le vaccin ? ». Apparaissent des photos de masques Gilets jaunes de couleur jaune, accompagnées de la prescription : « Demain, tous avec un masque Gilet Jaune ! ».
Puis une indignation sur le commerce du masque : « Aujourd’hui, nous faire payer les masques, c’est comme si, sur le Titanic, on leur avait fait payer les bouées ». Ou encore : « 5 € le masque (du tissu et 2 élastiques). C’est inadmissible ! Exigeons la gratuité des masques, c’est une affaire de santé publique ! ». Ou encore : « Vraiment, c’est incompréhensible. Les masques sont distribués gratuitement en Espagne, au Portugal, et je ne parle pas de la Grèce, de la Pologne. En Italie, ils sont donnés aux voyageurs dans les aéroports. Mais que se passe- t-il en France ? Que se passe-t-il ? ».
Circule aussi un « Il ne faut plus détester les hommes politiques, il faut s’en passer ! ».
Et une photographie (noir et blanc) d’une manifestation ou d’une occupation de place (contemporaine) où une jeune femme brandit une pancarte où il est écrit, en lettres capitales, « L’avenir n’est pas ce qui va nous arriver, mais ce que nous allons faire »(une citation de Bergson, semble-t-il !).

Début mai

Le 1er mai est l’enjeu d’énoncés de type « #manifestation virtuelle », comme celui-ci, qui émane d’une infirmière, qui diffuse sur un groupe Gilet jaune une photographie d’elle, masquée, portant cette pancarte : « 1er Mai. Macron, tes belles paroles et ta prime, on n’en veut pas. Augmentation des salaires et des moyens pour tous les soignants. Nous sommes des héros ? Tu crois que Batman roule en Twingo ?! ».
Le soir du 5 mai, un Gilet jaune du groupe « La France d’en bas, Tourcoing » (celui-là même mentionné, au début de ces notes, pour avoir alerté ses amis Gilets jaunes sur le caractère sérieux de l’épidémie, sur la base de son expérience de la contamination) lance sur Facebook un appel illustré d’une image de la carte de France (presque) toute jaune de gilets qui font autant de pigments d’une peinture pointilliste, avec ces lettres majuscules noires sur cet hexagone tout jaune : JUILLET- AOÛT, DECONFINEMENT DES GILETS JAUNES. Appel dûment assorti des sérieuses directives suivantes : « Tous dehors, mais protégés ... Masques ... Distance ».
Mais, humour Gilet Jaune garanti, les Gilets Jaunes ayant aussi leurs cartographes : en juillet- août, pas de zones rouges, pas de zones vertes ! Le pays entier passe en zone jaune ! Et ce premier appel à la sortie reçoit sans tarder la réaction suivante : « Bien sûr, on sera là, avec encore plus la conviction qu’on est du bon côté ! ».
Quant au groupe des Gilets jaunes de Lille qui sont engagés depuis des mois dans la préparation (suspendue par le « confinement ») de leur spectacle « Gilets au bout de mes rêves », ils ont troqué la date de la représentation initialement prévue le samedi 18 juin au Théâtre Sébastopol pour celle du dimanche 11 octobre, et croisent les doigts pour que cette date soit tenue.
Dans le temps du « confinement », chaque allocution de Macron et chaque journal télévisé du soir - l’un comme les autres contraints par la situation réelle à décliner toute la liste des professions invisibilisées « qui font tenir le pays » et à louer tout-à-coup leur ténacité, courage, vaillance et utilité sociale -, étaient pour les Gilets jaunes, même si leur nom propre n’y était pas ouvertement prononcé, un moment de revanche contre l’ostracisation multiforme dont, appartenant à ces mêmes professions, ils avaient été l’objet.
« On est toujours là », nous disent des Gilets jaunes. Cette voie existe.

6 Mai 2020

Notes

[1Des pays européens ont pratiqué le « confinement » sans l’attestation dérogatoire de sortie à présenter à la police, comme le Portugal.

[2Gilets, Etat et solidarité entre les gens Nous écrivions le 10 février 2019 dans le texte « Contemporains des Gilets jaunes » (ce fut le premier texte de « Nous sommes quelques-uns » consacré à la portée du soulèvement des Gilets jaunes ; c’était la conclusion de ce texte, paru dans le Cahier des Quelques-Uns, 2018-2019, page 5, numéro paru en mars 2019, et disponible sur le site quelquesuns-amisdesgiletsjaunes.fr : « L’expérience faite par des gens qui dans les rues ont reçu des gaz lacrymogènes et des tirs de flashball alors qu’ils manifestaient pour la première fois ou qui se sont fait déloger des ronds-points où ils éprouvaient la confiance d’être ensemble, restera une expérience durable.
En même temps, dans ce pays, il reste sans doute à beaucoup de gens à se défaire de la croyance dans l’idée de la possibilité qu’il advienne un bon Etat, qui ne serait plus violent et qui serait contrôlable par des procédures lui demandant des comptes. Nous ne croyons pas à un renversement de la politique étatique de financement sur ces questions essentielles pour la vie des gens et pour le pays que sont l’école, la santé, le logement, le grand âge, la jeunesse, l’accueil des « chercheurs de refuge » et d’un pays où vivre.
La solidarité, telle qu’elle s’est éprouvée dans les ronds-points, telle qu’elle s’y est tissée dans la rencontre, l’écoute, le partage et l’agir-ensemble, c’est du côté des gens qu’elle se pratique, et ce ne peut- être que de ce côté-là, pas du côté de l’Etat. Ouvrir la question de ce qui peut avoir lieu entre les gens eux-mêmes, des initiatives et propositions sur ces enjeux, telle est la tâche, au-delà du salut adressé aux Gilets jaunes. »

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