Puisque nous sommes momentanément privé de cortège, mais pas privé de colère, il faudra bien trouver de nouvelles manières de se sentir ensemble et de se manifester !
À l’exemple des Lenzuolata italiennes- draps et banderoles posés sur les rebords de fenêtres - nous pouvons nous aussi imaginer des actions depuis nos fenêtres.
Un article de Rebellyon propose de lancer des « cortèges de fenêtre » en se retrouvant à 20h pour crier notre rage et chanter ensemble :
On est là, On est là,
Même si Macron ne veut pas nous on est là,
Pour l’honneur des infirmières, pour des hôpitaux meilleurs,
Même si Macron ne veut pas nous on est là
Nous reprenons ici l’appel que vous pouvez aussi lire en ligne sur Rebellyon.info :
Comme toujours, ce sont les précaires qui sont les plus exposé.e.s : celles et ceux pour qui le télé-travail est impossible mais que les capitalistes continuent à exploiter avec les encouragements du gouvernement. Pour préserver la santé du capital, gouvernements et patrons sont prêts à mettre la santé de millions de travailleurs/euses en danger tout en interdisant de se rendre aux enterrements. Leur cynisme est insupportable.
Plus largement, le mode de vie qu’impose le capitalisme montre aujourd’hui plus que jamais sa dangerosité pour l’humanité. Cette nouvelle pandémie et ses conséquences sont le résultat d’un mode de production en roue libre : déforestation, urbanisation et industrialisation effrénées, inégalités croissantes etc. sont autant de facteurs déterminants dans le développement et la propagation de ce type de virus.
Plus que jamais, la solidarité est notre arme. Plein d’initatives naissent ça et là pour s’organiser.
Même confiné.e.s nous restons déterminé.e.s ! Faisons fleurir les banderoles à nos fenêtres et tou.te.s les soirs à 20h crions notre rage !
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