Épisode 9 : Piller l’uranium
1. L’entrée en guerre de la France au Mali
2. Extrait du discours de François Hollande, 11 janvier 2013.
3. Massacrante armée française au Mali
S. Tachelshwein, Graswurzelrevolution, février 2013 (n° 376), Tuile et retuile, Feuille exotérique-numéro incoercicible, Kosmopolitix Êditions
Universelles.
4. La France et l’exploitation de l’uranium au Niger
D’après Areva en Afrique : Une face cachée du nucléaire français,
Raphaël Granvaud, Agone, Marseille, 2012.
5. « Des milliers de manifestants ont défilé le 12 octobre 2013
dans les rues d’Aarlit… »
Wikileaks actu Francophone, 4 avril 2013.
6. Bravo pour la France, félicitation pour Areva, dommage pour
les Touaregs
Lettre de Issouf Ag Maha, maire de la commune de Tchirozérine,
novembre 2007.
7. « Quand on parle d’énergie nucléaire on oublie souvent
l’Australie… »
Extrait de Australie, colonie de l’uranium : résistances aborigènes
à l’industrie nucléaire, par Emilie Puck et Guilaine Trossat, Z n°6,
Automne 2012.
Le projet de Nucléaire, la fabrique de l’oubli est né après la lecture de Oublier Fukushima, d’Arkadi Filine, et de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse, de Svetlana Alexievitch.
À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après « quelque chose » se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima. Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi.
Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions.Est donc née l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement. Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique. Au bout de deux ans de travail, nous présentons Nucléaire, la fabrique de l’oubli. Deux ans pour lire, écrire, discuter, enregistrer, monter ce document. Nous ne faisons partie d’aucune organisation, nous ne sommes pas spécialistes du nucléaire et nous ne sommes pas non plus spécialistes des techniques sonores. Nous avons appris en faisant à plusieurs.
Nucléaire, la fabrique de l’oubli est un assemblage d’extraits d’analyses, de témoignages, de textes littéraires, d’archives sonores. En une quinzaine d’épisodes de quarante minutes, nous avons essayé de dérouler un fil, d’apercevoir cette société nucléaire qui par son omniprésence se fait oublier.
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