On se penche aujourd’hui sur ce qui apparaît comme un pilier de l’état d’urgence sanitaire (et qui était d’ailleurs déjà là avant, de façon vaguement plus discrète) : le travail gratuit. Celui des couturières fabriquant masques ou surblouses pour les hôpitaux ou les municipalités sans aucune rémunération, celui des infirmières stagiaires payées 1 € de l’heure, mais aussi celui, hors institutions et dans une toute autre logique, des brigades populaires assurant la préparation et la (...)