L’acte XVIII à Paris a été une digne réponse au grand débat et à la loi « anti-casseurs » du gouvernement. Il s’agit de ne pas s’en contenter.
Encore une fois, la seule réponse que Macron est capable d’apporter à la révolte qui s’est exprimée ce jour-là, c’est une réponse sécuritaire : davantage d’interdictions de manifester, de condamnations, de répression et de violences contre les manifestants. Le gouvernement assume à demi-mot la possibilité d’un mort pendant les prochains évènements.
Les annonces du gouvernement ont évidemment encouragé les autorités locales à réaliser ce qu’elles espèrent depuis novembre : la mise en place de mesures fascisantes contre les Gilets Jaunes. Par rapport à la possibilité d’interdire les manifestations, Fabienne Buccio, la préfète de Seine-Maritime, a ainsi interdit l’accès au centre-ville de Rouen samedi 23 mars. De rares percées ont été possibles mais pas pour longtemps.
Dans un communiqué, elle reconnaissait malgré tout que ces interdictions ne servaient à rien si la mobilisation était trop forte pour les faire respecter. C’est peut-être ce défi qui est, chaque fois, à relever !
Pour samedi 30 mars, l’appel régional est donc lancé pour Caen.
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