Une petite histoire des empreintes digitales

Vous vous demandez d’où vient cette manie des flics et de l’administration de prendre vos empreintes digitales à tout bout de champ ? Voici une réponse donnée par l’historien Carlo Ginzburg, extrait d’un article intitulé « Traces ». Attention l’histoire est moche… On pouvait s’en douter !

Toute société ressent le besoin de distinguer ses propres composantes ; mais les manières de faire face à ce besoin varient selon les époques et les lieux [1]. Il y a, avant tout, le nom ; mais plus la société est complexe, plus le nom semble insuffisant pour circonscrire sans équivoque l’identité d’un individu. Dans l’Égypte gréco-romaine, par exemple, on enregistrait, à côté du nom de celui qui s’engageait devant un notaire à épouser une femme ou à effectuer une transaction commerciale, quelques détails physiques sommaires, accompagnés de l’indication de cicatrices (s’il en avait) ou d’autres signes particuliers. [2] Les possibilités d’erreur ou de substitution frauduleuse de personnes restaient de toute manière importantes. Par comparaison, la signature apposée au bas des contrats présentait de nombreux avantages ; à la fin du XVIIIe siècle, dans un passage de sa Storia pittorica, consacrée aux méthodes des « connaisseurs », l’abbé Lanzi affirmait que le caractère inimitable des écritures individuelles avait été voulu par la nature pour la « sécurité » de la « société civile » (bourgeoise). [3] Assurément, les signatures pouvaient elles aussi être falsifiées ; et surtout, elles excluaient du contrôle les non-alphabétisés. Mais malgré ces défauts, pendant des siècles et des siècles, les sociétés européennes ne ressentirent pas la nécessité de méthodes plus sûres et plus pratiques pour établir l’identité — pas même quand la naissance de la grande industrie, la mobilité géographique et sociale liée à celle-ci et la formation très rapide de gigantesques concentrations urbaines eurent radicalement changé les données du problème. Et pourtant, dans une société présentant ces caractéristiques, faire disparaître ses traces et réapparaître sous une nouvelle identité était un jeu d’enfant — et pas seulement dans des villes comme Londres et Paris. Mais ce n’est que dans les dernières décennies du XIXe siècle que l’on proposa, de divers côtés, en concurrence les uns avec les autres, de nouveaux systèmes d’identification. Cette nécessité écoulait de vicissitudes contemporaines de la lutte des classes : la constitution d’une association internationale des travailleurs, la répression de l’opposition ouvrière après la Commune, les modifications de la criminalité.

L’apparition des rapports de production capitalistes avait provoqué — en Angleterre à partir de 1720 environ [4], dans le reste de l’Europe presque un siècle plus tard, avec le Code Napoléon — une transformation (liée au nouveau concept bourgeois de propriété) de la législation. Celle-ci avait augmenté le nombre de délits punissables et la définition des peines. La tendance à criminaliser la lutte des classes s’accompagna de la construction d’un système pénitentiaire fondé sur la détention de longue durée [5]. Mais la prison produit des criminels. En France, le nombre de récidivistes, en augmentation continuelle à partir de 1870, atteignit vers la fin du siècle un pourcentage identique à la moitié des criminels poursuivis [6]. Le problème de l’identification des récidivistes, qui se posa au cours de ces décennies, constitua en fait la tête de pont d’un projet global, plus ou moins conscient, de contrôle généralisé et subtil de la société.

Pour identifier les récidivistes, il était nécessaire de prouver qu’un individu avait déjà été condamné, et que l’individu en question était le même qui avait déjà subi des condamnations [7]. Le premier point fut résolu par la création des registres de police. Le second posait des difficultés plus graves. Les anciennes peines qui marquaient pour toujours un condamné par un signe ou une mutilation avaient été abolies. La fleur de lys imprimée sur l’épaule de Milady avait permis à d’Artagnan de reconnaître en elle une empoisonneuse déjà punie dans le passé pour ses crimes — alors que deux évadés comme Edmond Dantès et Jean Valjean avaient pu se représenter sur la scène sociale, sous de fausses et respectables identités. Ces exemples suffiraient à montrer à quel point la figure du criminel récidiviste a pesé sur l’imagination du XIXe siècle [8]. La respectabilité bourgeoise demandait des signes de reconnaissance aussi indélébiles, mais moins sanguinaires et moins humiliants que ceux que l’on imposait sous l’Ancien Régime.

L’idée d’énormes archives photographiques criminelles fut écartée dans un premier temps. Elle posait des problèmes insolubles de classification : comment découper des éléments distinctifs dans la continuité de l’image [9] ? La voie de la quantification parut plus simple et plus rigoureuse. À partir de 1879, un employé de la préfecture de Paris, Alphonse Bertillon, élabora une méthode anthropométrique (qu’il illustra par la suite dans différents essais et mémoires [10]) basée sur de minutieuses mensurations corporelles, qui aboutissaient à une fiche personnelle. Il est clair qu’une inexactitude de quelques millimètres créait les prémisses d’une erreur judiciaire ; mais le principal défaut de la méthode anthropométrique de Bertillon était autre : il était purement négatif. Il permettait d’écarter, au moment de la reconnaissance, deux individus dissemblables, mais non d’affirmer avec certitude que deux séries identiques de données se rapportaient à un individu unique [11]. L’irréductible caractère insaisissable de l’individu, chassé par la porte par la quantification, rentrait par la fenêtre. C’est pourquoi Bertillon proposa de compléter la méthode anthropométrique par ce que l’on appelle le « portrait parlé », c’est-à-dire la description verbale des unités distinctives (nez, yeux, oreilles, etc.) dont la somme aurait dû reconstituer l’image de l’individu — et donc permettre de procéder à l’identification. Les pages d’oreilles produites par Bertillon [12] rappelaient irrésistiblement les illustrations que Morelli, dans ces mêmes années, insérait dans ses essais. Peut-être ne s’agissait-il pas d’une influence directe, même s’il est frappant de voir que Bertillon, dans son activité d’expert en graphologie, considérait comme des indices révélateurs d’une falsification les particularités ou « idiotismes » de l’original que lefaussaire ne parvenait pas à reproduire et remplaçait tout au plus par les siens [13].

On l’aura compris, la méthode de Bertillon était incroyablement compliquée. Nous avons déjà fait allusion au problème posé par les mensurations. Le « portrait parlé » aggravait encore plus les choses. Comment distinguer, au moment de la description, un nez gibbeux-arqué d’un nez arqué-gibbeux ? Comment classifier les nuances d’un œil vert-bleu ?

Mais dès son mémoire de 1888, corrigé et approfondi par la suite, Galton avait proposé une méthode d’identification beaucoup plus simple, concernant à la fois la collecte des faits et leur classification [14]. La méthode se basait, comme l’on sait, sur les empreintes digitales. Mais Galton lui-même reconnaissait avec beaucoup d’honnêteté avoir été précédé, sur un plan théorique et pratique, par d’autres.

L’analyse scientifique des empreintes digitales avait été commencée depuis 1823 par le fondateur de l’histologie, Purkyné, dans son mémoire intitulé Commentatio de examine physiologico organi visus et systematis cutanei [15]. Il distingue et décrit neuf types fondamentaux de lignes papillaires, mais affirme en même temps qu’il n’existe pas deux individus dont les empreintes digitales soient identiques. Les possibilités d’application pratique de la découverte étaient ignorées, à la différence de ses implications philosophiques qui étaient discutées dans un chapitre intitulé « De cognitione organismi individualis in genere [16]". La connaissance de l’individu, disait Purkyné, est au centre de la médecine pratique, à commencer par le diagnostic : chez des individus différents, les symptômes se présentent sous des formes différentes. C’est pourquoi certains auteurs modernes, qu’il ne nommait pas, ont défini la médecine pratique « artem individualisandi (die Kunst des Individualisirens) [17] ». Mais les fondements de cet art se trouvent dans la physiologie de l’individu. Purkyné, qui avait étudié dans sa jeunesse la philosophie à Prague, retrouve ici les thèmes les plus profonds de la pensée de Leibniz. L’individu, qui est un être totalement déterminé, ens omnimodo determinatum »), a une particularité que l’on peut retrouver jusque dans ses caractéristiques imperceptibles et infinitésimales. Ni le hasard ni les influences extérieures ne suffisent à l’expliquer. Il faut supposer l’existence d’une norme ou typus interne, qui maintient la variété des organismes dans les limites de chaque espèce : la connaissance de cette « norme » (affirmait prophétiquement Purkyné) « entrouvrirait la connaissance cachée de la nature individuelle [18] ». L’erreur de la physiognomonie a été d’affronter la diversité des individus à la lumière d’opinions préconçues et de conjectures hâtives : ainsi a-t-il été impossible jusqu’à présent de fonder une physiognomonie scientifique et descriptive. En abandonnant l’étude des lignes de la main à la « science vaine » des chiromanciens, Purkyné concentrait son attention sur un fait beaucoup moins apparent : dans les lignes imprimées sur les bouts des doigts il retrouvait la marque secrète de l’individualité.

Laissons un instant l’Europe et passons en Asie. À la différence de leurs collègues européens, de façon tout à fait indépendante, les devins chinois et japonais s’étaient intéressés eux aussi aux lignes peu apparentes qui sillonnent l’épiderme de la main. L’usage, attesté en Chine, et surtout au Bengale, consistant à imprimer sur des lettres et des documents un bout du doigt maculé de poix ou d’encre [19] avait probablement derrière lui toute une série de réflexions de caractère divinatoire. Qui était habitué à déchiffrer des écritures mystérieuses dans les veines des pierres ou du bois, dans les traces laissées par les oiseaux ou dans les dessins imprimés sur le dos des tortues [20] devait arriver sans effort à considérer comme une écriture les lignes imprimées par un doigt sale sur une surface quelconque. En 1860 Sir William Herschel, administrateur en chef du district du Hooghly au Bengale, remarqua cet usage répandu parmi les populations locales, en apprécia l’utilité et pensa s’en servir pour un meilleur fonctionnement de l’administration britannique. (Les aspects théoriques de la question ne l’intéressaient pas ; il ignorait totalement l’existence du mémoire en latin de Purkyné, qui était resté lettre morte pendant un demi-siècle). En réalité, observa rétrospectivement Galton, le besoin d’un instrument d’identification efficace se faisait grandement sentir dans les colonies britanniques, et pas seulement en Inde : les indigènes étaient analphabètes, querelleurs, rusés, menteurs et, aux
yeux des Européens, tous semblables. En 1880, Herschel annonça dans Nature qu’après dix-huit ans d’expérimentation, les empreintes digitales avaient été officiellement introduites dans le district du Hooghly où depuis trois ans elles étaient utilisées avec d’excellents résultats [21]. Les fonctionnaires impériaux s’étaient approprié le savoir indiciaire des Bengalis et l’avaient retourné contre eux.

Galton partit de l’article de Herschel pour repenser et approfondir systématiquement la question dans son intégralité. Ce qui avait rendu son enquête possible avait été la confluence de trois éléments très différents. La découverte d’un pur savant comme Purkyné ; le savoir concret, lié à la pratique quotidienne de la population du Bengale ; la sagacité politique et administrative de Sir William Herschel, fidèle fonctionnaire de Sa Majesté britannique. Galton rendit hommage au premier et au troisième. Il chercha par ailleurs à distinguer des caractéristiques raciales dans les empreintes digitales, mais sans succès ; il se promit néanmoins de poursuivre ses recherches sur certaines tribus indiennes, dans l’espoir d’y retrouver des
caractéristiques « plus proches de celles des singes » (« a more monkey-like pattern ») [22]. En plus de sa contribution décisive à l’analyse des empreintes digitales, Galton, nous l’avons dit, avait compris leurs applications pratiques. Il fallut très peu de temps pour que la nouvelle méthode soit introduite en Angleterre, et de là, peu à peu, étendue au monde entier (la France fut l’un des derniers pays à l’adopter). Ainsi, chaque être humain — observa orgueilleusement Galton, s’appliquant à lui-même l’éloge de son concurrent Bertillon qu’avait prononcé un fonctionnaire du ministère français de l’Intérieur — acquérait une identité, une individualité sur laquelle on pouvait se baser de manière certaine et durable [23].

Ce qui aux yeux des administrateurs britanniques était auparavant une foule indistincte de « trognes » bengalis (pour reprendre l’expression dédaigneuse du Filarète) devenait donc subitement une série d’individus marqués chacun d’un trait biologique spécifique. Cette prodigieuse extension de la notion d’individualité se produisait en fait à travers le rapport à l’État et à ses organes bureaucratiques et policiers. Le dernier habitant du plus misérable village d’Asie ou d’Europe devenait lui aussi, grâce à ses empreintes digitales, susceptible d’être reconnu et contrôlé.

Notes

[1] Cf. L’Identité. Séminaire interdisciplinaire dirigé par Claude Lévi-Strauss, Paris, 1977.

[2] 102. Cf. A. Caldara, L’indicazione dei connotati nei documenti papiracei dell’Egitto greco-romano, Milan, 1924.

[3] Cf. L. Lanzi, Storia pittorica dell’ltalia, M. Capucci (éd.), Florence, 1968, vol. I, p. 15.

[4] Cf. E. P. Thompson, Whigs and Hunters, the Origin of the Black Act, London, 1975.

[5] Cf. M. Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, 1975.

[6] Cf. M. Perrot, « Délinquance et système pénitentiaire en France au XIXe siècle », dans Annales ESC, 30, 1975, p. 67-91 (en particulier, p. 68).

[7] Cf. A. Bertillon, L’Identiré des récidivistes et la loi de relégation, Paris, 1883 (extrait des Annales de démographie internationale, p. 24) ; E. Locard, L’Identification des récidivistes, Paris, 1909. La loi Waldeck-Rousseau, qui décrétait la prison pour les « plurirécidivistes », et l’expulsion des individus considérés comme « irrécupérables », date de 1885. Cf. Perrot, « Délinquance », op. cit., p. 68.

[8] La marque fut abolie en France en 1832. Le Comte de Monte-Cristo date de 1844, comme Les Trois Mousquetaires, et Les Misérables, de 1869. La liste des ex-forçats qui peuplent la littérature française de cette période pourrait se prolonger : Vautrin, etc. Cf. en général L. Chevalier, Classes laborieuses et classes dangereuses à Paris pendant la première moitié du XIXe siècle, Paris, 1958.

[9] Cf. les difficultés soulevées par Bertillon, L’Identité, op. cit. P. 10.

[10] Voir à son sujet A. Lacassagne, Alphonse Bertillon. L’Homme, le savant, la pensée philosophique, Lyon, 1914 ; E. Locard, L’Œuvre d’Alphonse Bertillon, Lyon, 1914 (extrait des Archives d’anthropologie criminelle, de médecine légale et de psychologie normale et pathologique, p. 28).

[11] Cf. ibid., p. 11.

[12] Cf. A. Bertillon, Identification anthropométrique. Instruction signalétique, nouvelle édition, Melun, 1893, p. XLVlll : « Mais là où les mérites transcendants de l’oreille pour l’identification apparaissent le plus nettement, c’est quand il s’agit d’affirmer solennellement en justice que telle ancienne photographie “est bien et dûment applicable à tel sujet ici présent”… il est impossible de trouver deux oreilles semblables et… l’identité de son modelé est une condition nécessaire et suffisante pour confirmer l’identité individuelle, sauf dans le cas des jumeaux. » Cf. id., Album, Melun, 1893 (qui accompagne l’ouvrage précédent), gravure 60b. Sur l’admiration de Sherlock Holmes pour Bertillon, cf. F. Lacassin, Mythologie du roman policier, vol. I, Paris, 1974, p. 93 (qui rappelle aussi le passage sur les oreilles cité, ci-dessus, la note 9, p. 224).

[13] Cf. E. Locard, L’Œuvre, op. cit., p. 27. Sa compétence graphologique valut à Bertillon d’être consulté à l’époque de l’affaire Dreyfus sur l’authenticité du fameux bordereau. Il se prononça dans un sens clairement favorable à la culpabilité de Dreyfus, ce qui provoqua quelques dommages pour sa carrière ; c’est ce qu’ont soutenu, d’une manière polémique, ses biographes, cf. A. Lacassagne, Alphonse Bertillon, op. cit., p. 4.

[14] Cf. F. Galton, Finger Prints, Londres, 1892, avec la liste des publications antérieures.

[15] Cf. J. E. Purkynè, Opera selecta, Prague, 1948, p. 29-56.

[16] Ibid., p. 30-32.

[17] 117. Ibid., p. 31.

[18] Ibid., p. 31-32.

[19] Cf. Galton, Fingers Prints, op. cit., p. 24 sq.

[20] Cf. L Vandermeersch, « De la tortue à l’achillée », dans aa. vv., Divination, op. cit., p. 29 sq. ; J. Gernet, « Petits écarts et grands écarts », ibid., p. 52 sq.

[21] Cf. Galton, Fingers Prints, op. cit., p. 27-28 (cf. aussi le remerciement p. 4). Les p. 26-27 mentionnent un précédent qui n’eut pas de développements pratiques (un photographe de San Francisco qui avait pensé identifier les membres de la communauté chinoise au moyen de leurs empreintes digitales).

[22] Ibid., p. 17-18.

[23] Ibid., p. 169. Pour l’observation qui suit, cf. Foucault, « Microfisica », op. cit., p. 158.

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