Bien que révoltante, cette situation n’a pourtant rien d’étonnant dans la France d’aujourd’hui. De la vallée de la Roya à Calais, la chasse aux réfugié.e.s s’est encore durcie et conduit à la situation dramatique actuelle.
De cette stratégie répressive, la Seine-Maritime est un exemple frappant. Depuis l’arrivée de Fabienne Buccio au poste de préfète, la situation s’est sensiblement durcie. Entre les guet-apens tendus en préfecture et expulsions abusives [2], les agissements de la préfecture sont à l’image du pouvoir exécutif qu’elle représente. Un pouvoir dont l’attachement aux « droits de l’homme » fait de moins en moins illusion.
Depuis le mois de mai, toutes les tentatives de dialogue avec la préfecture se sont presque toutes soldées par une absence de réponse. Quand il y a eu réponse ce fut celle du cynisme administratif, de l’étude des dossiers « au cas par cas ». En résumé, la stratégie « d’isoler pour mieux expulser ».
Pendant ce temps, rien ne bouge. Même depuis l’ouverture de la Garenne, des dizaines de réfugié.e.s, parfois mineurs dorment encore dans la rue.
Un relogement avait été proposé par la mairie. Il s’agissait de l’ancien centre Colette Yver situé sur les hauts de Rouen. Cependant, depuis quelques semaines, il semblerait bien que la municipalité ait renoncé à ce projet.
Pourtant l’hiver approche et le temps est compté. Devant l’urgence de la situation, nous demandons encore une fois à être reçus par la préfecture pour porter nos revendications.
Rassemblement mercredi 26 septembre à 17h, face à la préfecture.
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