Le 7 août dernier, le tribunal d’instance prononçait l’expulsion de l’immeuble "La Garenne". Le délai accordé pour quitter les lieux avait été fixé à deux mois, c’est-à-dire le minimum prévu par la loi. Passé ce délai, le lieu pourtant salubre et adapté à recevoir des personnes, sera immédiatement expulsable par la force.
Cette date fatidique, ce sera celle du samedi 13 octobre... Deux semaines avant le début de la trêve hivernale.
Bien que révoltante, cette situation n’a pourtant rien d’étonnant dans la France d’aujourd’hui. De la vallée de la Roya à Calais, la chasse aux réfugié.e.s s’est encore durcie et conduit à la situation dramatique actuelle.
De cette stratégie répressive, la Seine-Maritime est un exemple frappant. Depuis l’arrivée de Fabienne Buccio au poste de préfète, la situation s’est sensiblement durcie. Entre les guet-apens tendus en préfecture et expulsions abusives, les agissements de la préfecture sont à l’image du pouvoir exécutif qu’elle représente. Un pouvoir dont l’attachement aux « droits de l’homme » fait de moins en moins illusion.
Agenda des prochaines mobilisations pour l’occupation de La Garenne
- Mercredi 3 - 17h30 Manifestation au départ de La Garenne.
- Samedi 6 - 15h : Manifestation devant l’hôtel de ville en soutien à l’Aquarius.
- Mardi 9 - 10h30 : Manifestation cours Clemenceau (cortège Garenne)
- Mercredi 9 - 17h30 Manifestation au départ de La Garenne.
- Samedi 13 : soirée de soutien à La Garenne et aux Bouillons, repas + concert
- Lundi 15 (heure à définir) : Rassemblement devant l’hôtel de ville.
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