Depuis le mois de mars on assiste au déploiement d’un arsenal de mesures destiné à enrayer la propagation du covid-19. Bien loin de concerner le seul champ médical, ces mesures impliquent des transformations profondes du fonctionnement des institutions étatiques, et notamment judiciaires. L’état d’urgence sanitaire instaure un État autoritaire, anéantit les droits de la défense et exacerbe le réflexe sécuritaire. Dans ce contexte, les groupes de défense collective et legal teams restent actifs pendant le confinement pour ne laisser personne isolé·e face à la police et aux juges.
A lire ailleurs
Lu sur d’autres sites, relayé par A l’ouest.
Coronavirus et état d’exception
ll faut faire peur avec ce coronavirus. « Près de 50 pays touchés », quand on voit que la plupart de ces pays il n’y a qu’une personne infectée. En France, il y a beau avoir 50 cas, on parle que de ça, même sur les panneaux d’autoroute. De très nombreux évênements sont annulés, parfois même des cures de soin. Dans l’Oise la totalité des manifestations sont interdites. Tout est bon pour cette opération de communication d’envergure, pour essayer de faire passer le 49.3 plus tranquillement.
Fichage : la police aura-t-elle bientôt accès à nos réservations de train ?
Le 16 décembre, le gouvernement a publié un arrêté créant un service à compétence nationale dénommé « Service national des données de voyage » (SNDV) rattaché au directeur général de la police nationale.
Une petite histoire des empreintes digitales
Vous vous demandez d’où vient cette manie des flics et de l’administration de prendre vos empreintes digitales à tout bout de champ ? Voici une réponse donnée par l’historien Carlo Ginzburg, extrait d’un article intitulé « Traces ». Attention l’histoire est moche… On pouvait s’en douter !
Putride patrie : sur le Service National Universel
Pas à pas, le Service National Universel (SNU) se dévoile et se révèle être un véritable service militaire. Les annonces de ce mercredi 16 janvier du perfide Gabriel Attal, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, ne font que le confirmer.
Un article de Dijoncter.info.
Vous étiez filmé·e·s, vous serez bientôt écouté·e·s
Quand le fabricant d’armes Verney-Carron construit la ville sécuritaire de demain.
À Saint-Etienne, des micros dissimulés dans le mobilier urbain pour écouter la rue... mais pas d’inquiétude, la CNIL a dit oui.
Un article du Numéro Zéro.
Grenoble, laboratoire de l’ensauvagement ?
COUPS DE BALAIS SUR LA VILLE
Grenoble est une ville combative aux contours politiques multiples, riche d’histoires de luttes victorieuses et complexes, une ville nouvelle du XXe siècle que la bourgeoisie classique n’a pas pu pénétrer dans les profondeurs ; elle possède par conséquent un fort héritage ouvrier. Grenoble s’est aussi construite avec une immigration italienne puis maghrébine qui s’impriment aujourd’hui dans l’ambiance de la ville. Grenoble est enfin une cité faite de (...)
Boycottons le service national universel
Le Gouvernement a annoncé par la voix de Gabriel Attal son intention de lancer le dispositif du Service National Universel (SNU) dès le mois de juin 2019. Décorticage de cette nouvelle entreprise de contrôle de la jeunesse, une espèce de service civique obligatoire militarisé.
Appel à contributions : dispositifs de surveillance cachés par les flics dans nos espaces de vie
Les États, dans leur rôle de répression des individus et groupes pratiquant des activités subversives, déploient un certain nombre de moyens pour surveiller ces individus et ces groupes. Il semble qu’une partie de cette surveillance passe par la dissimulation de dispositifs de surveillance dans des espaces de vie.
Linky : le compteur qui prend feu
Le compteur intelligent déployé par le distributeur d’électricité Enedis depuis 2015, est sujet à de nombreuses controverses. La dernière en date : les compteurs prendraient feu et causerait d’important dégâts dans les foyers français.
LINKY ? ENEDISPARU !
Les compteurs Linky, imposés dans toute la France depuis décembre 2015, dans le cadre de la loi de transition énergétique, sont contestés un peu partout. Une nouvelle étape dans la contestation a eu lieu vendredi 03 février à Grenoble ou un compteur a été débranché et remis lors d’un conseil métropolitain.