Quelles que soient les résistances, elles commencent généralement avec une histoire de cantine populaire, parce que le besoin premier de tout humain est de se nourrir, le suivant de se soigner et de s’abriter. Se donner les moyens de l’autonomie, mais surtout les donner à d’autres, me semble un préalable nécessaire à la multiplication du nombre de celle.ux qui luttent.
Infos locales
L’université de Rouen en lutte pour les exilé.es
La mobilisation continue à la faculté de Rouen : une assemblée générale aura lieu le 20 novembre sur l’esplanade de la faculté de Lettres à 10h et le jeudi 22 novembre l’ensemble du personnel et les étudiants en lutte appellent à manifester à 13h au départ de la cathédrale. Voici leur communiqué.
Communiqué du personnel de la faculté, suite à l’intervention policière
Une tentative d’occupation a eu lieu dans l’amphithéâtre d’honneur de la faculté de Lettres de Rouen, dans le but d’y loger les mineurs isolés et expulsés de plusieurs lieux ces dernières semaines par l’Etat.
L’appel des collectifs Rouennais pour les exilés
Face à une situation insupportable de persécutions des personnes exilées à Rouen, notamment avec l’expulsion de deux occupations en une semaine, plusieurs collectifs s’organisent et lancent un appel à manifester samedi 27 octobre.
« Vous êtes la honte de la Répuplique, vous êtes entrés dans une église »
Récit d’une tentative d’occupation pour les migrants à Rouen.
Ce jeudi à 17h30 avait lieu un rassemblement en soutien à la Garenne et contre la loi Elan qui criminalise encore plus les occupations de bâtiment - principalement depuis qu’elles sont une solution d’urgence pour loger les migrants qui affluent.
La Garenne risque l’expulsion : comment la soutenir ?
Le jour de l’expulsion approche à grands pas, les occupants et leurs soutiens préparent la résistance avec de nombreux rendez-vous.
[URGENCE] Appel à hébergements pour les exilé-e-s
A l’initiative des Amigrants de Rouen, , Réseau Solidarité Migrants-Rouen, ASTI de Petit Quevilly, Pour un avenir meilleur.
Avec le soutien de Médecins du monde.
A la Garenne ou ailleurs - On n’expulse pas l’évidence
Le 7 août dernier, le tribunal d’instance prononçait l’expulsion de l’immeuble la Garenne. Le délai accordé pour quitter les lieux avait été fixé à deux mois, c’est-à-dire le minimum prévu par la loi. Passé ce délai, le lieu pourtant salubre et adapté à recevoir des personnes, sera immédiatement expulsable par la force.
Une soirée en solidarité aux exilés du squat de la Garenne
Le rendu de l’occupation a eu lieu début août pour le squat de la Garenne et ses occupants.
Le tribunal n’a pas retenu la voie de fait demandée par la partie adverse et a donc donné le très petit délai de deux mois. Deux mois pour que 200 personnes puissent trouver une solution d’hébergement. Aucune autre solution n’a pour l’instant été proposée par la mairie ou la préfecture pour un relogement futur.
[Caen] Un lieu de moins pour les exilés
Ce matin, vendredi 17 août 2018, la police a expulsé l’occupation rue de Falaise à Caen.
Deux mois de plus pour l’occupation de La Garenne
Deux mois de plus pour que 200 personnes trouvent une solution d’hebergement avant l’expulsion.
Un délibéré très attendu et un pique nique quoi qu’il arrive
Tout commença le 19 mai dernier. À l’instar de ses aînés de Nantes, de Paris ou de Caen, la Garenne naissait sur cette simple idée : celle que personne n’est illégal. Le sort de 200 personnes est suspendu à une décision de justice.